Bienvenue sur le calendrier d’essaims météoriques 2005 de l’IMO
  (Organisation Internationale sur les Météores, International Meteor
  Organization). Cette année, les deux essaims majeurs qui seront le plus
  épargnés par la Lune sont les η-Aquarides
  début mai, et les Prséides mi-août. Des sources d’activité moindre, dont les α-Centaurides, les essaims des
  Aquarides-Capricornides de juillet-août, les α-
  et δ-Aurigides, et les divers essaims
  début décembre, sont également peu entravés par la lumière lunaire.
  Malheureusement, cela laisse deux des « Trois Grands » essaims – les
  Quadrantides et les Géminides – sérieusement gâchés par la lumière sélène.
  Parmi les sources qui valent le coup d’être surveillées, la Lune sera présente
  pendant une partie des périodes d’activité des Lyrides de juin et des Bootides
  de juin, rendant difficile leur observation, mais les Taudides en
  octobre-novembre seront dépourvues de Lune, alors que l’on attend la traversée
  d’un possible nuage de météoroïdes du complexe des Taurides. Il y a également
  les α-Monocérotides, qui, dix ans après
  leur sursaut d’activité le plus récent, ne seront pas libérées de la lumière
  lunaire. N’oubliez cependant pas que l’idéal serait cependant de surveiller
  l’activité météorique tout au long de l’année! Nous comprenons que cela n’est
  pas toujours possible pour de nombreux observateurs, et ce calendrier a été
  réalisé depuis 1991 pour aider ces derniers á gérer leur emploi du temps, en
  faisant la liste des périodes d’activité importantes pendant lesquelles un
  effort particulier sera le plus utilement réalisé. Même si nous y avons inclus
  les prévisions des horaires des maxima pour tous les essaims nocturnes et
  diurnes, la position de ces maxima n’est pas connue avec une précision
  inférieure á un degré de longitude héliocentrique (et ce avec encore moins de
  précision pour les essaims diurne observé en radio, sur lesquels on n’a porté
  une attention régulière que depuis peu). De plus, l’activité de ces essaims
  varie d’une année sur l’autre, ce qui signifie que l’étude des rapports antérieurs
  ne fournit au mieux que des approximations pour les prévisions des futurs pics,
  et ce, même pour les essaims les plus importants. Et de surcroît, les
  particules de certains essaims se distribuant au sein des courants météoroïdes
  en fonction de leur masse, les maxima peuvent se dérouler á des moments
  différents selon que l’on observe á l’œil nu, ou par des moyens radio,
  télescopiques, vidéo ou photo, et ce, en réalité, quel que soit l’essaim
  observé. La plupart des données disponibles ont été obtenues par des
  observations á l’œil nu, et cela doit être gardé en mémoire lorsque d’autres
  techniques d’observations sont utilisées. 
 
                        